Concepts

Caducée

Le Caducée est un symbole ésotérique ancien, associé à la Sagesse. Il a été interprété de plusieurs façons.

Les serpents qui s’entrelacent autour du bâton rappellent l’ADN. Il pourrait alors renvoyer aux origines floues de la création de l’humanité.

Une autre interprétation qui n’est pas sans lien avec la première est celle qu’il représente les centres spirituels, au nombre 7, présents dans le corps.

Les deux serpents représentent ainsi les énergies « Kundalini », présentes en chaque être humain, mais à l’état de sommeil pour la plupart dans le chakra racine. Lorsque l’éveil se produit, les Kundalinis ascendent le long de la colonne vertébrale, pénétrant chacun des centres jusqu’à la Couronne.

Décade & Dodécade

L’idée selon laquelle existe une réalité qui précède celle dont nous faisons l’expérience, et qui sert de socle, de fondation à cette dernière, remonte à des temps immémoriaux. Cette idée se retrouve par exemple chez Platon, avec les concepts de monde intelligible et de monde sensible.

On la retrouve aussi dans la tradition gnostique, parfois décrite comme un mélange de christianisme et de platonisme. Chez les gnostiques, l’équivalent du monde intelligible est le Plérôme, où des divinités personnifient les idées dont le monde sensible n’offre qu’une manifestation imparfaite.

Ces divinités possèdent un sexe métaphorique, et vont par couples mâle/femelle, qui sont eux mêmes classés par groupes parmi lesquels la Décade (5 x 2 = 10) et la Dodécade (6 x 2 = 12). D’après le mythe se trouvait dans la Dodécade une déesse nommée Sophia, déesse de la Sagesse, qui créa le monde matériel.

Le pourquoi et le comment restent obscurs, mais l’on peut suggérer que Sophia, déesse de la Sagesse, avait besoin d’expérience dans un monde faits de contraintes pour s’assagir.

Sophia est assimilée à Gaia, qui correspond à la planète Terre sur laquelle nous vivons, ce qui en fait la mère d’Uranus qui personnifie le ciel, et l’ancêtre des autres dieux d’après lesquels furent nommés les autres astres qui habitent ce ciel.

Hepta Hodoi

« Hepta Hodoi », les sept voies célestes.

La sacralité du chiffre 7 a des origines multiples. L’une provient des astres, auxquels l’homme a depuis la nuit des temps accordé un grand rôle dans sa vie. C’est ce dont témoigne l’idée selon laquelle il faut comprendre l’influence des astres pour ne faire de sa vie un dés-astre, ou celle d’avoir une bonne étoile.

Il était connu dans les temps anciens cinq planètes, auxquelles furent ajoutés le Soleil pour présider le jour, et la Lune pour présider la nuit.

Ces 7 astres majeurs constituent le Septénaire des anciens, et notamment des anciens alchimistes qui attribuaient à chacun de ces astres la formation d’un métal sur Terre. De la même manière, il leur était attribué des aptitudes que l’âme prend comme habit avant de s’incarner, comme par exemple, l’imagination pour la Lune.

Les alchimistes cherchaient à transmuter le plomb en or grâce à la « Pierre Philosophale », ultime manifestation physique de Sophia.

Lunaison

La Lune est en grande partie à l’origine de la semaine de sept jours.

Les phases complètes de la Lune furent divisées en quatre, et un quart de Lune dure approximativement sept jours.

Par synchronie dirait-on, sept astres majeurs étaient connus des anciens.

Chaque jour fut placé sous tutelle d’un de ces astres, avec le Lundi, le jour de la Lune pour ouvrir la semaine.

Noeud gordien

Le noeud gordien n’avait apparemment ni début ni fin.

Se peut-il que cette histoire soit une métaphore de la difficulté à résoudre certains questionnements métaphysiques, et ainsi de la nécessité à « trancher » ces questions?

Cependant selon certains historiens, le noeud fut démêlé.